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***RaDio TEENTAAL*** 100%
InDiAn MuSiC LiVe FrOm PaRiS
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retour
à la page zéro'>
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Veit

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Posté le: Lun Mai 15,
2006 11:27 pm Sujet
du message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.4 |
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Exprimées relativement au
DO3, les fréquences
relatives des homologues des notes identifiées jusqu'ici, et
qui appartiennent à l'octave 3, sont, converties en points
(i.e. en cents) :
DO3 = 1 <----> 0 RE3 = 9/8 <----> 204 MI3 = 81/64 <----> 408 FA3 = 4/3 <----> 498 SOL3 = 3/2 <----> 702 LA3 = 27/16 <----> 906 SI3 = 243 / 128 <----> 1110
DO#3 = 2187 / 2048 <----> DO3 + 114 RE#3 = 19683 / 16384 <----> RE3 + 114
FA#3 = 729 / 512 <----> FA3 + 114 SOL#3 = 6561 / 4096 <----> SOL3 + 114 LA#3 = 59049 / 32768 <----> LA3 + 114
_________________ Dernière édition par Veit le Jeu Juin
01, 2006 12:34 am; édité 10
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Veit

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Veit

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Posté le: Mar Mai 16,
2006 11:20 pm Sujet
du message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.6 |
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Avant de passer aux bémols,
on va revenir sur cette suite de quintes dans l'ordre des
dièses (ou ordre ascendant)
pour la voir de façon plus simple
et pour préparer ce qu'on va expliquer sur la suite de quintes
dans l'ordre des bémols (ou ordre descendant).
Reprenons donc notre suite ascendante de quintes, mais
en partant du DO du milieu. On forme ainsi :
(3/2)^0 = 1
<---------> DO3 (3/2)^1 = 3/2 <---------> SOL3 (3/2)^2 = 9/4 <---------> ré4 (3/2)^3 = 27/8 <---------> la4 (3/2)^4 = 81/16 <---------> mi5 (3/2)^5 = 243/32 <---------> si5 Et ceci en
notant :
(3/2)^0 = (3/2) puissance zéro = 1 (3/2)^1 =
(3/2) puissance un = 3/2 (3/2)^2 = (3/2) au carré
(3/2)^3 = (3/2) au cube (3/2)^4 = (3/2) puissance
quatre (3/2)^5 = (3/2) puissance cinq De là,
on tire 6 notes de l'échelle diatonique (il manque le FA
qu'on calculera plus tard)
En poursuivant la suite, on
a : (3/2)^6 =
729/64 <--------->
fa#6
De ce
fa#6 = [3^6]/[2^6] =
729/64, on tire aisément :
fa#5 =
[729/64]/2 = 729/128 = (3^6]/(2^7] fa#4 = [3^6]/[2^8] =
[729]/[68*2] = 729/256 fa#3 = [3^6]/[2^9] =
729/512 fa#2 =
[3^6]/[2^10] = 729/1024 fa#1 = [3^6]/[2^10] =
729/2048 fa#0 =
[3^6]/[2^10] = 729/4096 Rrappel : cela en posant
DO3 = 1.
En
montant la suite des quintes, même si celle-ci n'a plus de
réalité physique, on obtient des nombres dont on pourra
déduire, par divisions successives par 2, d'autres nombres qui
eux auront une réalité physique et qu'on appellera notes
diésées, ou, le cas échéant, doublement diésées. (Ces
notes, ce seront les notes de l'échelle diatonique, affectées
d'un dièse ou d'un double dièse).
Ainsi, les fa#
seront (modulo 2) des multiples ou des sous multiples de 3^6,
les do# des multiples ou des sous multiples de 3^7 (modulo
2), etc. Comme ceci :
fa# <--->
3^6 do# <--->
3^7 sol# <--->
3^8 ré# <--->
3^9 la# <--->
3^10 mi# <--->
3^11 si# <--->
3^12 fa## <--->
3^13 do## <--->
3^14 sol## <---> 3^15 ré## <---> 3^16 la## <---> 3^17 mi## <---> 3^18 si## <--->
3^19 RESUME : suite des
quintes ascendantes : { (3/2)^n }, le point de départ de la suite étant
un FA L'ordre des termes de la suite des quintes
ascendantes, c'est l'ordre dans lequel on énonce les
dièses qu'on place à la clef, dit : ordre des
dièses _________________ Dernière édition par Veit le Sam Mai
20, 2006 9:10 am; édité 20
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Veit

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Posté le: Jeu Mai 18,
2006 12:35 am Sujet
du message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.7.a |
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Suite des
quintes descendantes : { (2/3)^n }, le point de départ de la suite étant
un SI L'ordre des termes de la suite des quintes
descendantes, c'est l'ordre dans lequel on énonce les
bémols qu'on place à la clef, dit : ordre des bémols
Considérons le si5. En fixant la référence
(1) au do3, on a
défini la fréquence du si5 relativement à cette
référence, comme étant = (3/2)^5 Si on divise celle-ci par
3/2, on obtient celle du si4 = (3/2)^4
Et
ainsi de suite, en effectuant des divisions successives par
3/2, on progresse par quintes en descendant.
En
montant, on avait construit la suite de degrés que voici :
"do
sol, ré, la, mi, si". En descendant, ces
degrés, on les rencontre donc dans l'ordre suivant : si, mi,
la , ré, sol, do.
La quinte en dessous
du do3, c'est fa2. Ce n'est pas sol2 : ce sol2 est à la quarte
en-dessous du do3).
( Diviser par 3/2, c'est même chose que
multiplier par 2/3 ).
Poursuivant cette descente, nous
posons, par définition :
[ sib1] = (2/3) * [
fa 2 ] = ( 4/9 ) *
[ do3 ]
[
mib1] = (2/3) * [
sib1 ] = ( 8/27 ) *
[ do3 ]
[
lab0] = (2/3) * [
mib1 ] = (16/81 ) *
[ do3 ]
Si on pose do3 = 1 (c'est-à-dire
fréquence du do3 =
fréquence de référence pour nos calculs), l'expression des
fréquences se simplifie.
On commence à
voir des fractions qui ont un air de famille avec celles de
nos shrutis du 1er paquet  _________________
Dernière édition par Veit le Sam Mai
20, 2006 9:13 am; édité 4
fois
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Veit

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Posté le: Sam Mai 20,
2006 1:32 am Sujet du
message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.7.b |
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Si on reprend le graphique
que je vous avais invité à faire
(vous savez les 2 traits
parallèles de 24 cm, gradués tous les 5 mm, celui de droite
allant de do7 à DO3, celui de gauche allant
de do4 à do0),
il est facile de
représenter approximativement la suite descendante des
quintes.
On part du si6, 1er harmonique du si3 (on construit le
point marquant le si6
de façon à lire que la fréquence du si6 est le double de celle
du si3)
702
points plus bas que le si6, on repère le mi6.
A l'échelle du
graphique, on peut confondre 700 et 702 points. On peut le
faire pour se donner une idée de la chose.
Mais ces 2
points d'écart sont importants sur les plans théorique et
historique, car cumulés de quinte en quinte, ils vont
faire qu'on aura un écart d'un comma sur la position de la
note en bout de chaîne.
Pour la suite des quintes
ascendantes, il en est de même, d'ailleurs, que pour la suite
des quintes descendantes.
Au total, on
construit aisément la suite :
Comme on l'a
dit, on passe d'un terme au suivant en divisant sa fréquence
par 3/2, c'est-à-dire en multipliant sa fréquence par 2/3,
d'où que cette suite est résumée par la formule { (2/3)^n } .
On a aussi
que l'expression de la fréquence de la famille des sons
immédiatement tirés de cette suite sera, modulo 2, un multiple
de 1/ (3^n).
Autrement dit, ce sont des fractions qui
ont une puisance de 2 au numérateur et une puissance de 3 au
dénominateur.
Muni de cette règle simple, nous allons
maintenant examiner les shrutis de notre paquet
n°1. _________________ Dernière édition par Veit le Jeu Juin
29, 2006 9:03 pm; édité 3
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Veit

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Posté le: Sam Mai 20,
2006 1:34 am Sujet du
message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.7.c1 |
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résumé, 1):
ordre des dièses : fa, do, sol, ré, la, mi,
si
ordre des bémols : si, mi, la, ré, sol,
do, fa
C'EST A SAVOIR PAR COEUR
! _________________ Dernière édition par Veit le Sam Mai
20, 2006 9:23 am; édité 1
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Veit

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Posté le: Sam Mai 20,
2006 9:22 am Sujet du
message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.7.c2 |
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résumé, 2):
L'échelle
musicale pythagoricienne (dite échelle
de Pythagore), la plus antique du monde
occidental, est basée sur les nombres 2 et 3.
Les fréquences
des notes de cette échelle se construisent de la façon
suivante et se déduisent toutes de la fréquence d'une seule
note choisie comme fréquence de référence.
a) On forme
la moitié d'une 1ère série en multipliant cette fréquence par
2 autant de fois que l'on veut ; b) on forme l'autre
moitié de la 1ère série en divisant cette fréquence par 2
autant de fois que l'on veut.
c) On forme la moitié
d'une 2ème série en multipliant cette fréquence par 3 autant
de fois que l'on veut ; d) on forme l'autre moitié de la
2ème série en divisant cette fréquence par 3 autant de fois
que l'on veut.
e) Au moyen de multiplications et de
divisions successives par 2, on tire des ces séries 1 et 2
toutes les autres notes.
f) Notre connaissance de
l'étendue des instruments de musique nous dit la signification
des calculs que l'on effectue (la fréquence de référence ayant
été choisie, on sait si les fréquences que l'on calcule ont
une signification physique et si oui laquelle).
à Samos (l'île de Pythagore) au
printemps
http://www.samos.be/there/
_________________ Dernière édition par Veit le Sam Mai
20, 2006 10:12 am; édité 2
fois | |
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Veit

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Posté le: Sam Mai 20,
2006 9:45 am Sujet du
message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.7.c3 |
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Pythagore puis après lui
Aristoxène, Ptolémée et Zarlino ne raisonnaient pas sur des
fréquences mais sur des longueurs de corde.
Rappelons
que la longueur, c'est la grandeur inverse de la fréquence, la
fréquence d'une corde vibrante étant inversement
proportionnelle à la longueur de cette la corde -- c'est ce qui
nous a servi à calculer l'emplacement des sillets sur le
manche d'une guitare.
Vraisemblablement les Indiens de
l'Antiquité aussi, puis leurs commentateurs ont aussi raisonné
sur les longueurs de corde. D'où peut-être que dans nos
shrutis du 1er paquet, on rencontre des fractions de l'ordre
des bémols et pas de fractions de l'ordre des dièses.
Aussi, on définira désormais le komal comme étant le bémol
pythagoricien et on verra ultérieurement comment un tivra est proche des deux
sortes de dièse que nous avons déjà définies, le tempéré du
tempérament égal et le pythagoricien.
Les opérations
arithmétiques (addition, soustraction, multiplication,
division) étant des opérations commutatives
(on peut faire une
suite d'opérations dans l'ordre qu'on veut, ça ne change pas
le résultat - à condition de ne pas faire n'importe comment
!),
on peut modifier, sans changer le résultat final,
l'ordre des séquences a), b), c), d), e) du processus que l'on
vient de décrire et en mixer les opérations.
Notamment, au lieu de faire des multiplications ou des
divisions par 3, puis par 2, on peut d'emblée procéder à des
multiplications et à des divisions par 3/2 : c'est ainsi qu'on
construit la suite des quintes, puis on réalise les
multiplications et divisions par 2 pour trouver les autres
notes.
Diviser par 3/2 (= descendre d'une quinte),
c'est multiplier par 2/3. Multiplier encore par 2 revient à
avoir multiplié par 4/3 (= monter d'une quarte).
De même, descendre d'une quinte, c'est descendre
de 702 points. Monter ensuite d'une octave, c'est monter
de 1200 points. On arrive ainsi à la note qui est 498
points au dessus de celle du départ, c'est-à-dire une quarte
au-dessus d'elle, étant donné comme on a défini les quintes et
les quartes justes.
La note de référence, on fixe sa
fréquence comme on veut et on lui donne le nom qu'on veut
(DO, LA, SA....) et on considère tout un
univers de fréquences générées à partir d'elle grâce aux seuls
nombres 2 et 3. Tel est l'univers musical pythagoricien.
Pour ce qui suit, nous appellerons DO et SA cette référence et nous lui
associons le nombre 1. | |
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Veit

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25 Nov 2005 Messages: 358 Localisation: Tremblay
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Posté le: Sam Mai 20,
2006 11:01 am Sujet
du message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.8 |
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Le frère Mersenne a noirci
des pages et des pages de calculs (un exemplaire de son traité est
disponible en libre consultation à la bibliothèque publique
d'information (BPI) de Beaubourg,
à Paris, au-dessus du Centre
Pompidou, au dernier étage en section musique).
Nous pourrions, comme lui, calculer
toutes les fractions de l'échelle musicale en suivant la
méthode décrite : multiplier 1 par 3/2 un certain nombre de
fois ; puis d'une part multiplier successivement par 2 les
résultats obtenus et d'autre part diviser successivement par 2
les résultats obtenus.
Grâce à Excel et à la formule
d'Ellis, nous allons nous rendre compte rapidement de ce que
cela donne en passant dans l'espace image.
Nous ferons
cela en 4 temps.
1) - Dans une feuille
de calcul Excel, placer la valeur 0 dans la cellule M20 ; -
colorier la cellule M20 (en vert, par exemple) car elle sera
notre cellule pivot ; - dans la cellule A20, écrire do.
- Dans la
cellule A19, écrire sol ; - dans la cellule
A18, écrire ré ; -
et ainsi de suite, monter la suite des quintes jusqu'en A1où
il faudra avoir écrit si##.
- Dans la
cellule A21, écrire fa
; - dans la cellule A22, écrire sib ; - et ainsi de
suite, descendre la suite des quintes jusqu'en A35 où il
faudra avoir écrit fabb.
- Ecrire que
la cellule M19, c'est le contenu de la cellule qui est juste
en-dessous (la M20) plus 702 points, c'est-à-dire, dans la
cellule M19 taper la formule : = M20+702 ; - recopier
cette formule vers le haut, dans la colonne M, jusqu'à M1.
- Définir comme suit le contenu de la cellule M21 :
=M20-702 ; - recopier cette formule vers le bas, dans la
colonne M, jusqu'à M35.
- Définir la cellule N20 comme
étant la cellule M20, plus 1200 : N20 = M20+1200
(Comme M20 = 0, on trouve comme résultat en N20 : 1200) ;
- recopier cette formule vers le haut et vers le bas dans
la colonne N ; - ainsi, de N1 à N35, on a une colonne N
dont a défini chacune des cellules comme étant 1200 points
au-dessus de sa cellule voisine qui est en colonne M.
- Recopier à droite toutes les formules de la colonne
M, jusqu'en colonne V.
- De même, préparer un colonne
L dont chacune des cellules est 1200 points en dessous de sa
cellule voisine de la colonne M, puis recopier cela vers la
gauche jusqu'en colonne B. Si l'on parcourt une ligne de M à
B, on descend de 1200 points à chaque fois qu'on passe d'une
colonne à la suivante. Le point de départ de cette
programmation, c'est assigner à la cellule L20 la valeur :
=M20-1200
On constitue ainsi une matrice de 21 x 35 =
735 valeurs définies chacune par une formule.
Dans
l'espace réel, cela correspond à : - multiplier
successivement 1 (qui correspond au zéro placé en cellule M20)
par 3/2 (en allant de M19 à M1) et à diviser successivement 1
par 3/2 (en allant de M21 à M35) ; - en allant vers la
droite, multiplier successivement par 2 le contenu des
cellules ; - en allant vers la gauche, diviser
successivement par 2 le contenu des cellules.
2) Copions maintenant
(par un "copié / collage spécial") les valeurs de toutes les
cellules renseignées, ainsi que la colonne A où nous avons mis
le nom des notes, copions tout cela dans une deuxième feuille.
Examinons la diagonale et repérons (en les coloriant
en jaune, par exemple) les cellules dont la valeur est
comprise entre -1200 et +1200. On conserve la couleur verte à
la cellule M20 qui contient la valeur 0.
Effaçons
ensuite toutes les cellules non coloriées. Puis copions le
résultat dans une 3ème feuille.
3) Dans la 3ème
feuille, ligne par ligne, éliminons (supprimons) toutes les
cellules vides comprises entre la colonne A (exclue) et la
1ère cellule colorée.
Ce faisant on réalise un tableau
de 3 colonnes : une avec des noms de notes et les deux autres
avec des chiffres. En D20, il y a marqué 1200. La colonne
D forme un 4ème colonne mais seule la cellule 20 de cette
colonne contient une valeur. 4 valeurs de la colonne C
sont vides (si##, ré##, sibb, mibb) mais pour ces notes, on a
une indication en colonne B, donc ça va.
Copions dans
une 4ème feuille ce qu'on vient de trouver.
4) Dans la 4ème
feuille, grâce à des copiés/collés judicieux, plaçons sur 2
colonnes A et B le nom des notes et leurs valeurs afin de
trier cela.
On obtient une liste de 71 valeurs, que
voici :
fab 1584 do
1200 rébb 1176 la##
1134 si 1110 dob 1086 la# 1020 sib
996 dobb 972 sol##
930 la
906 sibb 882 sol# 816 lab
792 fa## 726 sol
702 labb 678 mi##
636 fa#
612 solb 588
mi# 522 fa
498 solbb 474 ré##
432 mi
408 fab
384 ré# 318
mib
294 fabb 270 do##
228 ré
204 mibb 180 si##
138 do#
114 réb 90
si# 24 do
0 rébb -24 la##
-66 si -90 dob -114 la# -180 sib -204 dobb
-228 sol## -270
la -294 sol# -384 lab -408 fa##
-474 sol -498 labb
-522 mi## -564 fa# -588 solb -612 mi# -678 fa
-702 solbb -726
mi -792 ré# -882 mib -906 fabb
-930 do## -972 ré
-996 do#
-1086 réb -1110
si# -1176 do
-1200 si## ré## sibb mibb
Il faudrait, je
crois, modifier un peu notre tableau 1 (l'étendre) pour avoir
directement les 4 notes manquantes.
Je vous laisse le soin de
les chercher par la méthode de votre choix mais on n'a pas
besoin de ce résultat pour poursuivre notre
exposé. _________________
Dernière édition par Veit le Jeu Mai
25, 2006 9:37 am; édité 9
fois
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Veit

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25 Nov 2005 Messages: 358 Localisation: Tremblay
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Posté le: Mer Mai 24,
2006 8:47 pm Sujet du
message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.9 |
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Reprenons la liste de nos shrutis du 1er
paquet & cherchons les correspondances dans le tableau de
valeurs ci-dessus,puis annotons cette liste. On trouve
ceci :
Sa : 1 ( 0 ) <-----------> : DO
Re4 : 9 / 8 ( 204 )
<-----------> :
RE
Ga1 : 32 / 27 ( 294 )
<-----------> :
MIb Ga4 : 81 / 64 ( 408 )
<-----------> :
MI
Ma1 : 4 / 3 ( 498 )
<-----------> :
FA
Pa : 3 / 2 ( 702 ) <-----------> : SOL
Dha1 : 128 / 81 ( 792
) <-----------> :
LAb Dha4 : 27 / 16 ( 906 )
<-----------> :
LA
Ni1 : 16/9 ( 996 )
<-----------> :
SIb
N.B.1. Cette
correspondance est établie pour la convention usuelle SA = DO.
On peut adopter d'autres conventions si on veut (faire
alors soi-même ses calculs !) N.B.2. Dans cette
correspondance, tous les degrés sont
pythagoriciens, notamment le LA et le MI. Ceci est souligné
ici parce qu'on verra dans par la suite qu'il existe un LA et
un MI harmoniques qui sont différents. N.B.3. On a désormais
identifié 9 shrutis sur 22, c'est-à-dire une petite moitié !
 _________________
Dernière édition par Veit le Jeu Juin
01, 2006 2:05 am; édité 2
fois
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Veit

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25 Nov 2005 Messages: 358 Localisation: Tremblay
(93)
|
Posté le: Jeu Mai 25,
2006 3:46 pm Sujet du
message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.10.1 |
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Le pavage de
Cinthy
Voici un dessin que je dédie à Cinthy. C'est la
synthèse de ce que nous avons vu jusqu'à présent.
- Pavage tempéré (les
carreaux sont des losanges) Caractéristiques :
-- le ton vaut 200 points, -- le 1/2 ton chromatique
vaut 100 points, -- le 1/2 ton diatonique vaut 100 points.
- Pavage pythagoricien ((les carreaux sont des
parallélogrammes) Caractéristiques : - le ton
vaut 204 points, - le 1/2 ton chromatique vaut 114 points,
- le 1/2 ton diatonique vaut 90 points.
Pour ne pas surcharger le
graphique, je n'ai pas prolongé la suite des quintes vers les
triples dièses et triples bémols, mais on pourrait le faire.
Cependant cela n'aurait qu'un intérêt spéculatif et théorique,
ces altérations compliquées n'étant pas usitées.
La même image en grand : http://inventaire149.chez-alice.fr/imajindex/pythagore.jpg
_________________ Dernière édition par Veit le Lun Mai
29, 2006 11:29 pm; édité 13
fois | |
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cinthy Modératrice

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20 Aoû 2005 Messages: 3021
|
Posté le: Jeu Mai 25,
2006 4:18 pm Sujet du
message: Vanakam |
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Merci
Veit, c'est très gentil de ta part de me dédier ce dessin.
Bonne continuation pour tes explications,
@+
Titi | |
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Veit

Inscrit le:
25 Nov 2005 Messages: 358 Localisation: Tremblay
(93)
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Posté le: Ven Mai 26,
2006 12:09 am Sujet
du message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.10.2 |
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Dédicace expliquée + ... la suite du
programme !
De rien, Cinthy !
A ce stade, on pourrait démarrer un laïus sur les
modes, on pourrait parler du grégorien aussi. Pour le moment,
retenons seulement qu'on a ce point d'embranchement possible
ici. On y reviendra plus tard, si un jour on se met à discuter
composition musicale ( je n'y
connais rien, là !), arrangement des ragas.
Restant
dans l'esprit du plan proposé par Ganesh, nous devrions
retourner voir le manuel de d'Alembert et lire ce qu'il dit
sur la génération de "l'échelle des Grecs", car cela nous une
1ère initiation aux bases de l'harmonie.
Nous ne
passerons pas tout de suite à ce qu'il appelle "l'échelle des
Modernes", par contre nous lirons les observations qu'il fit
du violoncelle et nous en tirerons la notion d'harmoniques, ce
qui nous permettra de comprendre les shrutis du 2ème paquet.
P.S.
Je ne n'ai pas
oublié avoir promis un appendice sur l'échelle de
Mercator-Holder,
c'est-à-dire l'échelle des violonistes qui
divisent le ton en 9 parties, à savoir un demi-ton chromatique
de 5 commas holdériens plus un demi-ton diatonique de 4 commas
holdériens.
Mais ce sera pour la fin. On est sur une radio
indienne, donc la compréhension des shrutis est prioritaire
là-dessus. _________________ Dernière édition par Veit le Lun Juin
05, 2006 10:14 pm; édité 1
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Veit

Inscrit le:
25 Nov 2005 Messages: 358 Localisation: Tremblay
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Posté le: Lun Juin 05,
2006 10:11 pm Sujet
du message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.11a |
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Oh ! Gosh ! I've got a problem !
Le problème qui se pose est un problème de constructeur de
veena,
ou bien qui pourrait - j'imagine - être celui d'un régleur de sitar.
==> Faites part de
votre expérience, svp !
Voici :
en regardant
attentivement le motif du pavage de Cinthy, vous voyez que le
motif partant du sa se répète à
l'identique si l'on part du ma, mais que pour
avoir un motif identique en partant du pa, il faudrait un
ni pythagoricien
mais...
... celui-ci n'est pas recensé parmi les shrutis du 1er
paquet, et si l'on considère les shrutis du 2ème paquet, on
voit qu'il n'y existe pas non plus !
Or, si l'on
positionne les sillets de la veena, ou si l'on positionne les
frettes du sitar de façon à jouer les shrutis du 1er paquet
sur la corde sa,
on va forcément
créer le shruti qui manque (ce ni) sur la corde
pa,
alors pourquoi
n'est - il pas recensé ?
La musique indienne ne retient que 22
shrutis. Y aurait - il parmi ceux-ci une valeur qui soit une approximation du shruti
manquant ? _________________ Dernière édition par Veit le Jeu Juin
29, 2006 9:07 pm; édité 2
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Veit

Inscrit le:
25 Nov 2005 Messages: 358 Localisation: Tremblay
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Posté le: Lun Juin 12,
2006 10:15 pm Sujet
du message: 8 - 12 - 4 - e3 - 4.11b |
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Il nous faut un Ni à 1110 points (243 / 128)
et nous n'avons dans la liste que
Ni3 : 15/8 ( 1088 ) = un
shruti tiré du 2ème paquet] et Ni4 : 31/16 ( 1145 ) = un
shruti tiré du 3ème paquet]
Les écarts sont :
--> 1110 - 1088 = 22 points et ---> 1145 -
1110 = 35 points
C'est donc le Ni3 qui est le plus proche
du Ni pythagoricien. C'est lui qu'il faut considérer pour le moment.
Nous devons constater que ce Ni3 est 1 comma en dessous
du Ni pythagoricien. Ce n'est pas négligeable car
c'est avec des écarts d'1 comma (voire plus) par rapport à
l'échelle pythagoricienne, qu'on va positionner les shrutis du
2ème paquet, tel que celui-là, dont on pourra dire qu'ils
appartiennent à une échelle harmonique.
Je n'ai
toujours pas pour l'instant d'explication au choix opéré par
les musiciens indiens. _________________ Dernière édition par Veit le Ven Juil
07, 2006 11:24 pm; édité 1
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