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géographie

Au sud-est de l'Asie se trouve l'Indochine, région qui est au sud de la Chine et à l'est de l'Inde. Le Viêt-Nam en fait partie. Sa culture a ses racines en Inde et en  Chine.

Le Viêt-nam est une chaîne de montagnes en forme de S, de 1600 km entre la plaine du nord et celle du sud. La plaine du nord, c'est le delta du Fleuve rouge. Elle fut le berceau du pays.C'est là que se trouve Hanoï, la capitale. La plaine du sud, c'est le delta du fleuve Mékong. C'est là que se trouve Saïgon, aujourd'hui appelée Ho-Chi-Minh Ville. La grande ville du centre, construite  sur l'étroite plaine littorale en rivage de la mer de Chine, c'est Hué, foyer de l'art martial viêt-namien, le võ.

Le climat est chaud et humide, tropical.

L'ensemble du pays se trouve  compris entre le tropique du Cancer et  l'Equateur. Il est soumis au régime des pluies de mousson.

histoire et culture

Le berceau du pays, peuplé dès l'époque néolithique, est le delta du Fleuve rouge.

Depuis l'Antiquité, le bouddhisme, venu de l'Inde par la Chine, a marqué le Viêt-Nam, lequel a été imprégné de culture chinoise puisque la Chine a occupé le Viêt-Nam pendant plus de  mille ans.

Le taoïsme a aussi influencé la culture viêt-namienne -- ainsi que le confucianisme qui est le substrat de l'organisation de la société chinoise.

Mais la culture indienne est aussi partie constitutive de la culture vietnamienne.

Depuis le le IVème siècle de notre ère, il y avait au centre du pays le royaume hindouïsant du Champa. Ses habitants s'appellaient les "Cham" (cf. dans la Bible, dans le livre de la Genèse, qu'après le déluge les fils de Noé d'où renaît l'humanité s'appellent Sem, Cham et Japhet).

De nos jours, l'influence indienne se voit encore dans les temples de Saïgon.

Au XVII° siècle, le Viêt-Nam s'ouvre au christianisme et à l'Occident.

L'unification du pays se réalise au XVIII° siècle et c'est Hué qui devient la capitale d'un Etat comprenant trois grandes régions : le Tonkin au nord, l'Annam au centre, la Cochinchine au sud.

Les XIX° et XX° siècles, marqués par le colonialisme et le marxisme sont éprouvés par de longues guerres.

L'époque actuelle est celle de la mondialisation de l'économie capitaliste et de l'internationalisation des cultures.

Voir aussi le chapitre "histoire du võ".

langue

Les langues du monde, pour la plupart mais sauf en Europe, sont des langues à tons. Le mandarin, par exemple (la langue commune à tous les habitants de la République populaire de Chine - autrement dit la langue nationale - c'est le chinois de Pékin) comporte cinq tons (les quatre marqués : haut, montant, descendant puis montant, descendant ; plus un ton neutre ; ce qui fait cinq).

Le vietnamien est une langue à six tons. La prononciation diffère un peu selon les régions.

Les six tons du vietnamien sont : montant, descendant (descendant mélodique) descendant puis montant, montant puis descendant puis montant, descendant bloquant, haut (qui, en vietnamien, est le ton neutre non marqué par un accent sur la voyelle, à la différence de ce qu'on  vient de voir et qui concernait la transcription moderne internationale du chinois en alphabet latin, le pinyin).

Les caractères chinois ont longtemps servi à l'écriture - et servent encore.

C'est un alphabet latin créé par un jésuite français, le père Alexandre de Rhodes,  sur la base de travaux antérieurs de missionnaires portugais, qui sert aujourd'hui à écrire le vietnamien.